Extraits de l’article :
- Sur les faits :
« Cet événement tragique a pesé éga- lement sur nos consciences, il nous a rappelé que notre droit de l’immobilier n’était pas seulement un droit objectif, fait de béton et d’argent, mais qu’il était en réalité et surtout, un droit de chair et de sang, d’hommes et de femmes à qui il fallait en priorité, assurer dignité, salubrité et sécurité ».
- Sur le rôle de l’expert :
« Je sais que notre droit contemporain n’aime rien tant que de responsabiliser les professionnels. Mais faut-il les responsabiliser au risque de les décourager, ou encore les inciter à faire une application immodérée du principe de précaution qui, dans notre matière, comme évoqué supra, finit par nuire principalement à ceux-là mêmes que l’on est censé protéger.
Comme l’a si bien écrit Albert Camus : « Mal nommer un objet, c’est ajouter aux malheurs de ce monde ». Ne nous y trompons pas, l’indignité de l’habitat est un fléau contemporain qu’il ne faut pas hésiter à regarder en face. Ne nous privons pas, pour ce faire, de l’œil de l’expert ».
Retrouvez l'article de Maître Paul Semidei, dans le numéro 165 de la Revue Experts, disponible en ligne sur le site de la revue.